Les perles de cristal Swarovski ont été spécialement créées pour ressembler à des perles naturelles. Un revêtement nacré est appliqué sur un noyau de cristal. Ce revêtement artificiel assure une parfaite réplique d’une perle naturelle. Elles sont semblables à de vraies perles en apparence, mais aussi dans leur poids et dans leur capacité à s’adapter à la température du corps. Elles sont très durables, résistantes aux rayures, à l’abrasion, aux rayons UV, à la transpiration et au parfum. Vous pouvez même les laver et les nettoyer à sec si elles sont cousues sur des vêtements.

Les perles d'Akoya sont les perles le plus souvent utilisées en joaillerie dans la confection de colliers. Ces perles de culture d’eau de mer proviennent surtout d’huîtres que l’on retrouve au Japon, mais également en Chine. Elles sont obtenues depuis plus d'un siècle par introduction d'un greffon dans des huîtres de mer, et font généralement entre 2 et 9 mm de diamètre. Leurs couleurs naturelles sont le jaune, le vert et le crème. Elles sont, la plupart du temps, traitées pour obtenir une couleur champagne, blanche ou argentée. Plus transparentes, plus brillantes, plus lumineuses, et généralement plus rondes que les perles d’eau douce, les perles d'Akoya sont toutefois plus longues et difficiles à produire, ce qui explique leur rareté et par le fait même leur prix élevé. La différence entre les perles d’eau douce et les perles d’Akoya est qu’elles ne sont pas « inséminées » de la même manière. Ainsi, dans le procédé utilisé pour créer les perles d'eau douce, le nucléon s'échappe au moment du perçage de la perle, ce qui fait que celle-ci est composée à 100 % de nacre. Les perles d'Akoya, elles, conservent leur nucléon, ou noyau. Ainsi, quand on regarde une perle d'Akoya en pleine lumière on peut apercevoir le nucléon au centre.

Les perles de Biwa sont des perles d’eau douce dont l’origine est le lac Biwa au Japon. Récemment, le terme a commencé à être utilisé pour nommer l’ensemble des perles d’eau douce provenant du Japon.

Dès le XVIIIe siècle, les dangers de la pêche et la dévastation des sites conduisent au développement des procédés de perliculture. Les perles les plus courantes sur le marché de nos jours sont les perles de culture. Qu’elles soient d’eau douce ou d’eau salée, ces perles sont produites par intervention humaine. Elles sont le résultat naturel d’une « insémination » artificielle, un procédé délicat et long. Tout d’abord, un technicien ouvre soigneusement le coquillage vivant. Il lui implante alors chirurgicalement un ou plusieurs nucléons (morceau de coquillage poli), selon le cas. Le nucléon deviendra le noyau de la perle puisque c’est autour de lui que le coquillage sécrétera de la nacre pour former la perle. Les coquillages parés de leurs nucléons sont ensuite retournés dans l’eau pour qu’ils puissent continuer leur croissance. Une fois la croissance terminée, les coquillages sont ouverts et, si le tout c'est bien déroulé, il y aura une ou plusieurs perles. Il existe plusieurs qualités de perles de culture qui sont évaluées selon leur forme, leur couleur, leur profondeur, leur éclat et leur régularité. Les premières perles de culture sphériques sont d’ailleurs produites en 1740 par Carl Von Linné, généralement plus connu pour avoir inventé la nomenclature scientifique binominale. Toutefois, ce n’est qu’au début du XXe siècle que les techniques de perliculture sont suffisamment maîtrisées pour produire des perles commercialisables. Le japonais Kokichi Mikimoto récolte alors les premières perles de culture parfaitement rondes et blanches. Grâce à ses efforts, la perle japonaise jouit d’une renommée mondiale, particulièrement la perle d’Akoya. Pour donner leurs plus belles perles, les huîtres exigent un environnement parfaitement sain, exempt de pollution et riche en plancton. C’est pourquoi les fermes perlières sont implantées dans des sites exceptionnels, éloignés des activités humaines polluantes. La perliculture, aujourd’hui parfaitement maîtrisée, permet aux perles de retrouver la profusion d’antan et une incroyable diversité d’usage et de style ; elles ne sont plus l’apanage des grandes fortunes et s’adaptent à toutes les allures, des plus classiques aux plus audacieuses, des plus sobres aux plus exubérantes.

Les perles de Keshi peuvent se former aussi bien dans les mollusques d'eau douce que ceux d'eau de mer. Elles sont formées lorsque le mollusque rejette la greffe en dehors de l'endroit où la main de l'homme a inséré le noyau artificiel. On obtient alors des perles sans noyau aux formes diverses. Elles sont généralement de petites tailles et sans forme précise, puisqu'il n'y a pas de noyau pour guider leur développement. Leurs couleurs sont d'une grande variété. Comme elles ne sont composées que de nacre, leur lustre et orient incroyables les différencient des autres perles de culture.

Les pintadines, aussi appelées huîtres perlières, vivent le long des côtes du golfe Persique et du golfe Manaar (entre l’Inde et le Sri Lanka). Depuis l’Antiquité, on y pêche les huîtres. De la sorte, toutes les perles fines issues de ces pintadines sont appelées perles d’Orient, qu’elles proviennent du Madagascar, du Vénézuela, etc. On retrouve des grandes pintadines le long des côtes de Birmanie, des Philippines, d’îles du Pacifique, de l’Australie du Nord et d’Amérique centrale.

Les perles d’eau douce sont tirées de moules communes vivant dans les rivières, lacs ou baies du Japon, de la Chine et des États-Unis. Assez petites (quoique les perles de culture seront plus grosses) et de forme asymétrique la plupart du temps, les perles d’eau douce sont de teintes pastelles à l’état naturel, mais elles peuvent être teintes. Ces perles peuvent être produites en grande quantité ce qui rend leur prix abordable. Toutefois, la pollution menace d’extinction 75% des moules perlières d’eau douce. Les moules perlières de Chine appelées Cristaria Plicata et Hyriopsis Cuminqii produisent depuis les années 1980 des perles faciles à obtenir, abondantes et peu coûteuses.

Les mers du sud se trouvent entre la côte nordique de l'Australie et la côte méridionale de la Chine. Ces eaux sont l'habitat de la grande huître Pinctada Maxima. Cette huître peut atteindre jusqu’à 30 cm de diamètre, et peut être « inséminée » avec un noyau beaucoup plus grand que d'autres huîtres d'eau de mer comme la perle d’Akoya. On en obtient alors des perles de 9 à 20 mm de diamètre. Elles sont relativement rares, d’où leur prix très élevé.

Les perles d'imitation sont des perles artificielles et manufacturées fabriquées par l’homme. Elles n’ont pas de vraie valeur à part celle donnée au bijou qu’elles composent. Les perles d'imitation peuvent être faites de verre, de céramique, de coquille ou encore de plastique. Ces matières constituent alors le noyau de la perle. Elles sont ensuite enduites de vernis colorés et/ou d'autres matières synthétiques afin de reproduire l’allure d'une perle naturelle. Elles sont vendues sous des appellations variées telles que perle de Mallorca, perle organique, perle simili, fausses perles, perles simulées, perles artificielles, perles synthétiques ou perles de Majorque. Un bijoutier expérimenté peut différencier les vraies perles de culture des perles d'imitation en examinant le trou de la perle pour voir la composition intérieure ou en utilisant les rayons X.

Ces perles se forment contre l’intérieur de la coquille de l’huître, telle une boursouflure, plutôt que dans le corps du mollusque. Elles sont alors découpées de la coquille puis poncées et lissées pour enfin devenir des perles « Mabé ». Leur forme est donc hémisphérique. Leurs faces planes les rendent utiles pour les boucles d’oreilles et les bagues, ou pour camoufler un fermoir. Elles sont produites pour la plupart par des huîtres d'eau de mer qui vivent dans les eaux du Japon, d'Indonésie, de Polynésie française et d'Australie. On les retrouve dans le blanc, le rose clair et même dans le bleuté. Bien qu'elles soient très belles, elles n'ont pas la même valeur que les perles entières.

Les perles naturelles, dites «perles fines», se produisent dans la nature, en mer aussi bien qu’en eau douce, et cela sans aucune intervention humaine. Elles sont toutefois extrêmement rares et ne constituent qu’une infime partie du marché. Les mollusques perliers dépendent d’environnements rares et fragiles, des sites susceptibles de disparaître en cas de brusques changements des équilibres environnementaux.

Perles cultivées dans de très grosses huîtres aux lèvres noires (pinctada margaritifera) provenant principalement des îles de la Polynésie française. Les perles sont uniques en raison de leur couleur foncée naturelle. La plupart des perles « noires » de Tahiti ne sont pas réellement noires. Leur couleur varie généralement entre le gris, l’argenté et l’anthracite, avec des reflets allant du vert au pourpre. Ces perles sont aussi très dispendieuses et sont maintenant cultivées en Polynésie française et plus largement dans l’Océan Pacifique Tropical.

Les billes magatama sont des perles de rocailles japonaises produites par Miyuki. Elles sont de forme ronde et leur trou n’est pas centré, ce qui crée un renflement à l’autre extrémité. Elles existent également en format long, mesurant 4x7mm. Les billes magatama longues sont légèrement pointues et sont coupées en angle. Principalement utilisées pour le tissage, les billes longues sont aussi souvent utilisées pour la confection de bijoux à l’aide du disque de tressage Kumihimo. Elles sont disponibles dans une grande variété de couleurs ainsi que dans différents finis : mat, opaque, transparent, irisé, métallisé, etc.

Les billes rulla (rulla bead) sont des perles de rocaille de fabrication tchèque, de marque Preciosa®. Ce sont des billes cylindriques mesurant 3x5mm et munies de deux trous parallèles mesurant 0,7mm de diamètre chacun. Les billes rulla sont disponibles dans un vaste choix de couleurs et de finis. Plus couramment utilisées pour le tissage, elles peuvent également servir pour l’enfilage simple ou comme séparateurs.

Les billes Superduo sont des perles de rocaille de fabrication tchèque, de marque Preciosa®. Tout comme les billes Twins, elles ont deux trous mesurant 0,8 mm chacun et sont de forme ovale. Elles mesurent 2,5 x 5 mm et sont disponibles dans une variété de couleurs ainsi que dans différents finis : mat, opaque, transparent, irisé, métallisé, etc. Qu’est-ce qui différencie les billes Twins des billes Superduo? Les deux types de billes ont deux trous et sont de forme ovale, mais la forme de la bille Superduo se rapproche légèrement du losange. Cette légère différence fait en sorte que les côtés « plats » de la bille s’emboîtent mieux lorsque les billes sont disposées côte à côte. Les billes Superduo sont couramment utilisées pour le tissage, mais peuvent également servir pour l’enfilage simple ou comme séparateurs.

Les billes Tila sont de petites perles de rocaille calibrées de formes carrées et plates. Chaque bille mesure 5 x 5 x 1,9 mm et est munie de deux trous parallèles mesurant 0,8 mm de diamètre chacun. Comme elles sont très régulières, elles sont idéales pour le tissage, mais aussi pour la broderie ou pour un simple enfilage. Les billes Tila sont disponibles dans un vaste choix de couleurs et de finis.

Les billes Twin (Twin beads) sont des perles de rocaille de fabrication tchèque. Leur particularité est qu'elles ont 2 trous et sont de formes ovales. Elles mesurent 2,5 x 5 mm et sont disponibles dans une grande variété de couleurs ainsi que dans différents finis : mat, opaque, transparent, irisé, métallisé, etc. Plus couramment utilisées pour le tissage, elles peuvent également servir pour l’enfilage simple ou comme séparateurs.

Pince robuste qui permet de couper des fils très durs en demandant moins d’effort grâce à ses lames qui s’entrecroisent. Elle est de bonne qualité et est utilisée pour couper des fils métalliques souples comme le cuivre, ou rigides comme l’acier et le titane. Elle est particulièrement indispensable pour couper le fil mémoire ou des chaînes à gros maillons. Cette pince n’est toutefois pas un instrument de précision.

Pince utilisée pour couper des fils tels que le fil d’acier recouvert de nylon (Tigertail), le fil de cuivre, le fil d’aluminium, le fil d’argent, le fil à pêche ainsi que les tiges à oeillet ou à tête plate. Il existe différents alliages et tailles de pinces coupantes. Il faut porter attention à ces facteurs, car certaines pinces pourraient être endommagées par la composition du fil à couper (le fil mémoire par exemple) ou par un fil de trop gros calibre.

Pince coupante qui a la forme d’une pince tenaille, d’où elle tient son nom. Ses lames s’ouvrent de façon perpendiculaire à la main, ce qui diminue l’effort lors de la coupe. Certaines sont taillées en oblique ou sont plus minces d’un côté pour permettre de couper avec plus de précision. Elle est utilisée pour couper des fils tels que le fil d’acier recouvert de nylon (Tigertail), le fil de cuivre, le fil d’aluminium, le fil d’argent, le fil à pêche ainsi que les tiges à oeillet ou à tête plate. Ne pas utiliser avec le fil mémoire.

Pince utilisée pour couper à ras les fils avec plus de précision qu’une pince coupante régulière. En effet, puisque ses lames sont plates d’un côté, elle permet de couper le fil sans laisser de pointe. Il suffit de tenir le côté plat orienté vers la section que l’on désire conserver. De plus, son bout pointu permet de couper les bouts de fils difficiles à atteindre. Elle est utilisée pour couper les fils de toutes sortes. Par contre, il est fortement déconseillé de l’utiliser avec le fil mémoire car cela pourrait altérer le tranchant des lames.

Pince conçue pour faciliter l’insertion d’éléments dans les anneaux doubles. Les anneaux doubles ou anneaux sans fin sont semblables à de petits ressorts, c’est pourquoi il est difficile de les entrouvrir. Cette pince munie d’un embout crochu vous permet, d’une seule main, de créer un espace dans le ressort de l’anneau et d’y insérer des éléments de l’autre main.

Pince créée spécialement pour former des boucles et des oeillets réguliers. Composée d’une partie conique et d’une autre creuse, elle nous permet de courber les fils d’une simple pression. Grâce à sa partie concave, le fil est automatiquement amené à se courber sur la partie ronde, ce qui facilite, améliore et accélère la formation des oeillets simples et doubles. Elle est particulièrement efficace pour faire des oeillets sur le fil mémoire, celui-ci étant plus difficile à courber avec une pince ronde traditionnelle.

La pince combo demi-ronde et mâchoire de nylon est utilisée pour former des courbes ou des oeillets très larges avec les fils métalliques sans en abîmer la surface. Elle est munie d’une branche demi-ronde et d’une branche plate recouverte d’une couche protectrice de nylon. Cet embout de nylon permet de travailler les fils métalliques tels que le cuivre, l’aluminium ou l’argent, sans y laisser de marques ou d’égratignures.

Outil multifonctionnel permettant d’accélérer votre production. Cette pince combine la pince plate et la pince coupante en un seul outil. Elle permet à la fois de façonner, plier, saisir, tenir et même couper les fils. Utilisez ses deux branches plates pour manipuler les fils et coupez-les ensuite avec la partie effilée située vers le centre de la pince. Cette pince convient aux travaux effectués avec les fils métalliques souples tels que le cuivre, l’aluminium ou l’argent.

Pince qui combine la pince plate et la pince ronde en un seul outil. En effet, une de ses branches est plate tandis que l’autre est ronde. Cette pince permet principalement de courber les fils sans marquer d’un creux la paroi extérieure de la courbe, ce que ferait une pince ronde traditionnelle. Cette pince convient aux travaux effectués avec les fils métalliques souples tels que le cuivre, l’aluminium ou l’argent.

Outil multifonctionnel permettant d’accélérer votre production. Cette pince permet à la fois de façonner, manipuler, courber et même couper les fils. Utilisez ses deux branches rondes pour courber les fils et coupez-les ensuite avec la partie effilée située vers le centre de la pince. Cette pince convient aux travaux effectués avec les fils métalliques souples tels que le cuivre, l’aluminium ou l’argent.

Pince très versatile utilisée pour former des courbes, des boucles et des oeillets avec les fils métalliques sans en abîmer la surface. Elle est munie d’une branche ronde et d’une branche plate recouverte d’une couche protectrice de nylon. Cet embout de nylon permet de travailler les fils métalliques souples tels que le cuivre, l’aluminium ou l’argent, sans y laisser de marques ou d’égratignures.

La série de pinces Écono regroupe toutes les pinces « de base » nécessaires à la fabrication de bijoux. L'appellation Écono leur vient de leur fabrication composée du type d'articulation « juxtaposée » et de leurs mâchoires faites d'un alliage de différents métaux. On y retrouve des pinces à poignées standard et ergonomiques. Elles sont idéales pour les débutants ou pour ceux qui ne font des bijoux qu'à l'occasion.

Les pinces ergonomiques ont les mêmes fonctions que les pinces économiques, mais elles ont des poignées ergonomiques, mises au point par des spécialistes, permettant un meilleur confort lors du travail et évitant ainsi le risque de tendinites. Cette différence au niveau du confort peut se ressentir au bout de quelques heures de travail consécutives.

Pince à embouts pointus utilisée pour plier, serrer, saisir, tenir et pour ouvrir des anneaux. Elle est indispensable dans un kit de départ.

Pince utilisée avec les fils métalliques tels que le cuivre, l’aluminium et le laiton. Grâce à sa mâchoire de nylon remplaçable, elle permet de travailler aisément le cuivre et l’aluminium sans en abîmer la couleur et sans marquer la surface. Elle permet aussi de lisser les fils avant de les travailler. Elle offre une bonne poigne mais est déconseillée pour le travail de précision.

Pince qui a plusieurs utilités. Elle est particulièrement utilisée pour fermer les connecteurs en « U » et pour ouvrir et fermer les anneaux simples. Grâce à son bout large et droit, elle maintient les objets de façon plus stable, sans les torde et les déformer.

Pince qui peut s’avérer très pratique comme seconde pince plate. Avec son nez effilé et courbé, elle permet de réaliser des exercices minutieux. Elle est surtout utilisée pour ouvrir et fermer les anneaux simples et pour des exercices comme la cotte de mailles.

La série de pinces Pro regroupe une mutlitude de pinces « complémentaires » pouvant être utiles à la fabrication de bijoux. L'appellation Pro leur vient des techniques plus « professionnelles » ou « précises » pour lesquelles elles peuvent être utilisées. On y retrouve différents types d'alliages, d'articulations et de poignées. Elles sont idéales pour tous ceux qui veulent amener la fabrication de bijoux à un niveau supérieur.

Pince dont la mâchoire se termine en cône. Elle est surtout utilisée pour travailler les fils métalliques tels que le cuivre, l’aluminium et les tiges à oeillet et à tête plate, afin d’en faire des oeillets, des boucles, des mailles en 8 ou toute autre forme courbe. Elle est indispensable dans un kit de départ tout comme la pince plate et la pince coupante.

Pince ronde qui permet de créer des boucles sans laisser de marques sur les fils. En effet, ses embouts de nylon permettent d’éviter les égratignures sur les fils métalliques. Cette pince est idéale pour les fils de gros calibres tels que le 18 ou le 16.

La série de pinces Sélect regroupe toutes les pinces « de base » nécessaires à la fabrication de bijoux. L'appellation Sélect leur vient de leur fabrication composée du type d'articulation « emboîtée » et de leurs mâchoires faites d'acier inoxydable. On y retrouve des pinces à poignées standard et ergonomiques. Elles sont idéales pour tous ceux qui font des bijoux de manière régulière.

Ces pinces sont utilisées pour écraser les perles à écraser en deux étapes, pour un résultat plus solide, discret et plus confortable, la perle étant plus arrondie. Comme il y a plusieurs dimensions de perles et de tubes à écraser, il faut s’assurer d’avoir le bon outil en main.La pince micro sert à écraser les perles de 1,3 à 1,5 mm de diamètre. La pince standard sert à écraser les perles de 1,8 à 2 mm. Elle peut aussi servir pour les perles de 2,5 mm, mais la pince macro le fait plus efficacement. La pince macro sert à écraser les perles de 2,5 à 4 mm de diamètre. Cette dernière est aussi utilisée pour refermer, plus aisément qu’avec la pince plate, les cache-perles à écraser.

Les thermoplastiques comme l’acrylique se déforment et sont façonnables sous l'action de la chaleur. Ils gardent ensuite leur forme en refroidissant. Cette propriété permet leur recyclage : les objets sont broyés et fondus pour en élaborer d'autres. L’acrylique est très souvent utilisé pour imiter les billes de pierres fines. C’est aussi avec l’acrylique que l’on arrive à stabiliser certaines pierres fines.

Popularisée dans les années 40, la lucite est une matière synthétique plus dense et plus solide que le plastique. Elle permet d’avoir une finition sans joints ou marques quelconques. Elle est très utilisée puisqu’elle imite bien la plupart des matériaux.

La résine est un plastique thermodurcissable à deux composantes, la résine et son durcisseur. Les thermodurcissables prennent leur forme définitive au premier refroidissement. La réversibilité est impossible. Les billes faites de résine sont assez légères et peuvent imiter diverses matières ce qui les rend populaires pour la confection de bijoux. Il existe plusieurs sortes de résine : La résine polyester a un aspect liquide et visqueux très prononcé. Elle est translucide et est abondamment utilisée dans la fabrication d’objet de décoration et de bijoux. La résine de polyuréthane est une résine à prise extrêmement rapide. Elle est très robuste et utilisée principalement dans les produits usinés. La résine d’époxy est flexible et translucide. Elle peut être utilisée comme vernis. Elle est fortement utilisée en joaillerie car il est possible de la sabler, de la polir, de la givrer et de la colorer. La résine d’acrylique est fortement utilisée pour le montage de décors ou pour des reproductions architecturales. C’est une résine utilisée pour la coulée de masse et elle ne rétrécit pas durant le durcissement.

Les plumes d’autruche proviennent de l’oiseau du même nom, un oiseau ratite (oiseau coureur, qui ne vole pas) originaire d’Afrique. Ses plumes lui servent à équilibrer sa trajectoire pendant ses phases de course. Les plumes du mâle sont noires ou blanches, tandis que celles de la femelle sont grises. La plume d’autruche est composée de barbes ressemblant elles-mêmes à de petites plumes. C’est d’ailleurs celles-ci qui seront le plus utilisées dans la confection de bijoux. Les plumes d’autruche ont souvent été utilisées pour agrémenter des accessoires, costumes et pour la fabrication de plumeaux. Un peu d’histoire : Henri IV portait des plumes d’autruche blanches en panache sur son chapeau. La déesse égyptienne de la justice, Maât, est représentée avec une plume sur la tête puisque, à leur mort, le cœur des mortels ne devait pas être plus lourd qu’une plume d’autruche.

Le canard colvert ou canard mallard est le plus connu de tous les canards. Les plumes du mâle varient du gris-brun au blanc (reflet bleuté) et la tête est d’un vert irisé (pendant la période nuptiale seulement). Le plumage de la femelle est plus discret, plutôt beige parsemé de brun. Autant les mâles, les femelles que les juvéniles ont une bande bleutée bordée de blanc sur leurs ailes. On aperçoit cette bande seulement lorsque leurs ailes sont ouvertes. Ses plumes sont faites pour glisser sur l’eau et sont graissées pour assurer une étanchéité. Ainsi, elles sont légèrement plus raides que les plumes d’autruche ou de paon. On peut utiliser la plume en totalité ou ne conserver que la pointe. On peut également la tailler. Les plumes de duvet sont plus souples.

Les plumes de coq sont assez longues, souples et fines à l’une des extrémités. Elles peuvent se teindre facilement, on les retrouve donc dans une panoplie de couleurs. Du fait de leur longueur, on peut les couper pour ne garder que la pointe ou les utiliser au complet, au choix.

Le terme faisan désigne plusieurs espèces d’oiseaux, cependant, il fait la plupart du temps référence au faisan de Colchide, faisan à collier ou encore faisan de chasse. Ce dernier est un oiseau à longue queue, proche de la poule. Les plumes du mâle sont dans les tons de beige, orangé, roux, brun à vert (sur la tête), tandis que la femelle (faisane ou poule faisane) est beige, tachetée de brun. Les plumes de la queue du mâle sont longues, droites et lignées de noir. Leurs plumes de collerette sont facilement reconnaissables par leur couleur dorée, leur forme triangulaire et par les stries noires situées en bordure.

Ces plumes proviennent du paon, oiseau originaire de l’Inde dont la queue peut atteindre 1,5 mètre. Sa queue peut comprendre entre 100 et 150 plumes. Ce sont les plumes de sa queue qui sont les plus majestueuses. Celles-ci sont formées de toutes petites plumes (les barbes) poussant de part et d’autre du rachis et se terminant à la pointe par un ocelle (tache arrondie ressemblant à un oeil). L’ocelle est la partie la plus utilisée, il peut être utilisé en entier, être taillé, coupé, etc. Pour un effet plus discret, on peut également détacher les barbes du rachis pour les utiliser séparément.

Les plumes de poule ressemble aux plumes de coq à l’exception qu’elles sont plus courtes et plus arrondies. Elles peuvent se teindre facilement, on les retrouve donc dans une panoplie de couleurs. On peut les couper pour ne garder que la pointe ou les utiliser au complet, au choix.