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Dictionnaire du Beader


T

TAPIS DE TRAVAIL

Petit tapis qui sert habituellement de surface de travail. Il est fait d’une mousse résistante et lavable à la machine. Son utilité principale est d’empêcher les billes de rouler dans tous les sens. Il peut également servir de coussin pour appuyer les mains lors de l’enfilage.

TAPIS DE TRAVAIL ADHÉSIF

Petite surface de travail qui empêche les petites pièces, comme les perles à écraser et la rocaille, de rouler dans tous les sens. Ce tapis de caoutchouc est nettoyable à l’eau.

TAS D’ACIER (ou Bloc d’acier)

Bloc d’acier composé de surfaces lisses à angles droits. Ses surfaces sont parfaites pour marteler à plat les fils métalliques tels que l’aluminium, le cuivre, le laiton et les métaux précieux.

TIGE À OEILLET (Voir les produits)

Tige métallique pouvant varier de 16 mm à 75 mm, munie d’un oeillet à l’une de ses extrémités. Ces tiges sont surtout utilisées pour créer des mailles. Il suffit d’enfiler un élément sur la tige, comme une bille, et de faire un deuxième oeillet à l’autre extrémité à l’aide d’une pince ronde. En ouvrant et refermant les oeillets un dans l’autre, on peut ainsi en faire une suite, à la façon d’un chapelet. Pour cette raison, on parle souvent de cette technique comme du style chapelet. On en retrouve dans divers métaux comme l’argent sterling, le vermeil, le gold-filled et dans d’autres alliages, dans des diamètres allant de 0,5 à 0,7 mm.

TIGE À TÊTE PLATE

Tige métallique, aussi appelée « clou », pouvant varier de 16 à 75 mm de longueur. Elle est généralement munie d’une petite tête plate mais on en retrouve aussi de forme ronde ou ornée. La tige à tête plate a pour fonction d’arrêter les billes enfilées sur celle-ci. En général, le clou est terminé à l’autre extrémité par un oeillet fait à la main. On obtient ainsi une breloque. On en retrouve dans divers métaux comme l’argent sterling, le vermeil, le gold-filled et dans d’autres alliages, dans des diamètres allant de 0,5 à 0,7 mm.

TIGERTAIL (ou Fil d’acier recouvert de nylon)

Le Tigertail est un fil torsadé composé de plusieurs brins en acier inoxydable plus ou moins fins. Le tout est recouvert d’un enduit de nylon, coloré ou non. Ce type de fil est très utilisé pour faire de l’enfilage, des suspensions et des montages à multiples rangs, sans avoir recours à une aiguille. Les perles à écraser sont indispensables à la réalisation d’un bijou réalisé avec ce type de fil puisqu’il est impossible de le nouer. Le fil composé de 49 brins est le plus souple. Il est composé d’une torsade de 49 brins minuscules, ce qui lui donne une excellente flexibilité et une meilleure résistance aux encoches. Il est aussi le plus dispendieux. Le fil composé de 19 brins a une bonne flexibilité et une résistance notable aux encoches. Le fil composé de 7 brins est le fil standard, le plus utilisé. Il est relativement flexible, il est peu résistant aux encoches mais il supportera plus facilement les billes plus lourdes. Il est très abordable. Il existe maintenant un fil totalement résistant aux encoches nommé « Kink Free Ti » du fabricant Beadalon. Il est composé de titane plutôt que d’acier inoxydable conventionnel. Vous ne pourrez le plier, il reprendra toujours sa forme. Pour le moment il est disponible dans un seul format de 0.021 pouces (0.53 mm). Il est important de choisir le type de Tigertail en fonction des besoins du bijou. Le poids des billes, la souplesse requise pour le design et les manipulations à effectuer pour la conception du bijou sont toutes des notions à prendre en considération dans le choix du fil. Il existe une grande variété de couleurs dans le fil d’acier recouvert de nylon. On le retrouve dans la couleur naturelle (acier), dans les couleurs des autres métaux (cuivre, bronze, or et argent), mais aussi dans une multitude d’autres couleurs claires, opaques et satinées. On le retrouve aussi plaqué argent et or, ainsi qu’en argent sterling. Le fil est disponible dans plusieurs grosseurs allant de 0.012 à 0.026 pouces, la plus utilisée étant 0.018. Cependant, certains manufacturiers utilisent une mesure en millimètres. Vous pouvez vous référer au tableau Diamètre et Charge pour la conversion. Insérer tableau Le Tigertail variera de prix selon sa provenance, le nombre de brins (7, 19 ou 49), le calibre du fil et le placage.

TISSAGE

Le tissage est réalisé par l’action de relier entre eux un ou des fils avec ou sans billes. Pour ce qui est du bijou de fantaisie, lorsqu’on parle de tissage, on parle généralement d’un tissage avec billes, souvent des perles de rocailles. Il existe plusieurs types et points de tissage, certains sont plus populaires.

Point à angle droit

Le tissage à angle droit est un tissage de base, assez simple à réaliser. En insérant 3 billes sur un fil et en venant croiser ceux-ci dans une quatrième bille, on obtient le tissage à angle droit. Il s’agit de l’un des tissages les plus communs. Il peut être réalisé à l’aide d’une ou de deux aiguilles.

Point à chevron

De tradition sud-africaine, on le nomme aussi point Ndebele du nom de la tribu où il fut découvert. Le point chevron a une allure de chevrons (forme de « V ») lorsqu’il est réalisé avec un nombre pair de billes par rangée. Pour un tissage droit, optez pour un nombre impair. Le point chevron débute après avoir réalisé une rangée de points échelle en guise de base. Il suffit d’enfiler 2 billes, de passer votre aiguille dans la 2e bille du point échel¬le et de remonter dans la 3e bille. Enfilez 2 nouvelles billes et continuez ainsi en faufi¬lant le fil entre la dernière ran¬gée ajoutée. Après avoir réalisé quelques rangées, on découvre le motif de chevron (pour le tissage pair).

Point brique

Le point brique débute après avoir réalisé une rangée de points échelle en guise de base. Pour la deuxième rangée, après avoir enfilé une bille sur le fil, passez celui-ci entre les 2 billes du point échelle (ou de la dernière rangée réalisée) pour créer une boucle autour du fil de la rangée précédente, puis repassez dans la bille que vous venez d’enfiler. Les billes du point brique viennent se lier les unes aux autres par le fil qui fait une boucle autour du fil de la rangée précédente, tandis que dans le point peyote, elles se lient par une bille de la rangée précédente.

Point carré

Ce point ressemble beaucoup au tissage réalisé sur le métier à tisser, à la différence qu’on y tisse une bille à la fois alors qu’au métier on travaille par rangées entières. Dans ce tissage, les billes sont toutes alignées les unes aux autres et forment des angles droits, tel un carré. Pour réaliser le point carré, il suffit d’enfiler le nombre de billes désirées pour créer la première rangée. Pour la deuxième rangée, on enfile une bille et on repasse en boucle la dernière bille située en-dessous, dans la rangée précédente et on continue ainsi de suite. Les billes se placent ainsi en lignes droites les unes directement au-dessus des autres.

Point échelle

C’est le point de base de plusieurs autres points tels que les points chevron (herringbone) et brique (brick stitch). Il suffit d’enfiler 2 billes successivement sur le fil et de repasser dans la 1re bille dans le sens horaire puis dans la 2e. Positionnez les billes côte à côte pour que leurs trous soient perpendiculaires. Repassez une seconde fois dans ces 2 billes. Enfilez une troisième bille, puis repassez dans la deuxième bille en sens anti-horaire. Repassez dans la troisième bille tout en gardant le même sens giratoire. Continuez à ajouter ainsi des billes en alternant le sens de rotation, jusqu’à l’obtention du nombre de billes désiré. Vous devez obtenir une ligne bien droite et serrée. Il est conseillé de repasser dans les billes en zigzagant jusqu’au début pour consolider le point échelle.

Point peyote

Le point peyote peut être réalisé à plat ou de manière tubulaire. De tradition autochtone, le tissage peyote tubulaire était utilisé autour d’objets circulaires comme des gourdes. À plat ou tubulaire, les différentes rangées sont imbriquées les unes dans les autres. Par exemple, pour une première rangée de 6 billes, on enfile seulement 3 billes dans la deuxième rangée et on repasse dans 3 billes de la rangée précédente. Il suffit d’alterner : on enfile une bille et on repasse dans une bille de la rangée précédente et ainsi de suite. Le tissage tubulaire se réalise de la même manière, à l’exception qu’on tisse une seule et longue rangée en spirale au lieu de tisser différentes rangées en faisant des allées et retours. Le peyote est un des points les plus utilisés en tissage de bijoux de fantaisie.

Point triangle

Le point triangulaire, comme son nom l’indique, consiste à tisser 3 billes (ou séquences de billes) en triangle. La juxtaposition de ces triangles formera le tissage. Pour Procéder, il suffit d’enfiler 3 billes sur le fil, et de revenir en boucle dans la première bille enfilée pour former un triangle. Il faut ensuite enfiler 2 autres billes et revenir en boucle dans la dernière bille enfilée du premier triangle et ainsi de suite. Il faut ensuite faufiler le fil à travers le triangle tout juste réalisé, pour en réaliser un autre de manière à former une rangée de triangles.

Spirale russe

Ce point permet d’intégrer différents types et différentes tailles de rocaille, notamment la rocaille tubulaire. Les billes sont tissées en tube et le résultat a l’allure d’une spirale ou d’une torsade. Pour réaliser le premier rang, il suffit d’enfiler simplement toutes les billes choisies dans l’ordre désiré. Repassez ensuite le fil dans les trois premières billes ou faites un nœud pour joindre la première et la dernière bille et ainsi former un cercle. Pour la deuxième rangée, il faut enfiler trois billes et repasser dans une bille de la rangée précédente. Pour déterminer dans quelle bille repasser, il faut toujours sauter 2 billes et repasser dans la troisième. Continuez ainsi de suite à tisser en spirale (tube).

TITANE

Le titane est un métal blanc assez rare et coûteux. Il est léger et résistant. Il a une résistance exceptionnelle à la corrosion, à la chaleur et au froid intense et une bonne ductilité (capacité du métal de se transformer en fil et d’être étiré sans casser). Sa possibilité de coloration en fait un métal apprécié dans le domaine du bijou depuis les années 1980. La coloration du titane s’obtient par traitement d’oxydation anodique (oxygraphie): le titane se couvre d’une mince couche d’oxyde colorée. La durée d’exposition et l’intensité du courant déterminent la couleur de l’oxydation. Avec ce procédé, on obtient du bleu foncé au gris argenté ainsi que des jaunes et roses lumineux.

TORSADEUR DE FIL MÉTALLIQUE

Petite manivelle qui vous permet de fabriquer des torsades régulières de fils métalliques. Vous pouvez même les concevoir avec 5 fils différents! Utilisez votre fil torsadé pour ajouter un style raffiné à vos mailles artisanales ou à vos autres projets. À utiliser avec des fils métalliques tels que le cuivre, l’aluminium ou l’argent, d’un calibre égal ou inférieur à 16.

TRESSAGE

Le tressage est l'action de tresser, c'est-à-dire d'entrelacer des brins. On appelle aussi tressage le résultat de cette action. Une tresse est généralement constituée de trois fils, mais il existe aussi des tresses à plus de trois brins. Dans la confection d'un bijou, la tresse peut être réalisée avec des rubans, cordons, lanières, chaînes, fils métalliques ou encore un mélange de ces matières.

TRIBOULET À BAGUES

Le triboulet est un outil de forme conique et gradué. Il sert à mesurer des bagues, à les former de la bonne taille ainsi qu’à les marteler, au besoin. Il existe des triboulets de plastique, de bois, d’acier ou d’aluminium. Les triboulets de bois ou de plastique servent à mesurer et à former des bagues composées de matières souples (aluminium, cuivre), tandis que les triboulets en acier permettent également de marteler des métaux plus rigides, comme l’argent sterling, l’or, etc. Les triboulets en aluminium peuvent aussi servir pour marteler les fils souples (cuivre, aluminium), mais il est possible que le marteau laisse des marques sur le triboulet. Il est important de s’assurer que la matière du triboulet soit plus dure que celle de la surface à marteler.

TRICOTIN (Voir les produits)

Outil tubulaire servant à tricoter en rond et ainsi à fabriquer des tubes tricotés. Il comprend une aiguille à tricoter avec une encoche et un cylindre creux surmonté de quatre crochets. Au cours du tricotage, le fil est déplacé par l’aiguille et vient s’enrouler successivement sur ses quatre crochets. Le cordon ainsi tricoté descend petit à petit dans le centre de l’outil jusqu’à la longueur désirée. Il peut être utilisé avec du fil métallique fin de calibre 24 à 30 comme le cuivre, l’argent et l’aluminium. Il peut aussi être utilisé avec des cordons souples tels que le coton, la soie, la laine et le cuir. Pour varier les résultats, il est possible d’enfiler des billes sur le fil et de les incorporer au tricotin ou d’insérer des billes au centre du tricotin. Le terme tricotin désigne également le tube tricoté à l’aide de cet outil.

TROISIÈME MAIN

Une troisième main, ou support à pinces, est un support articulé muni ou non de pinces qui servent à tenir des objets et permet de pouvoir se libérer les mains pour travailler plus librement. Si la pince n’est pas intégrée au support, un mécanisme permet d’en poser une. Les brucelles à pression inversée se révèlent très utiles pour fixer un objet sur une troisième main. La troisième main est souvent munie de rotules (articulations) qui permettent de modifier l’enlignement des différents éléments du support. La troisième main est très utile pour les travaux comme la peinture d’une petite pièce, le collage, la soudure ou l’assemblage.

TUBE DE CAOUTCHOUC (Voir les produits)

Dans le domaine du bijou de fantaisie, le tube de caoutchouc est un tube décoratif dans lequel on peut enfiler un fil (fil métallique, fil mémoire, fil à pêche, Tigertail, etc.) et le couper de la longueur désirée. Il peut par exemple faire office de séparateur entre des billes enfilées sur un fil ou encore créer l’effet d’un cordon. S’il est enfilé sur du fil métallique, on peut lui donner des formes, sinon, il prend la forme plus ou moins souple d’un cordon.

TUBE DE VELOURS (Voir les produits)

Dans le domaine du bijou de fantaisie, un tube de velours est un tube de caoutchouc décoratif à aspect velouté. Il a le même usage que le tube de caoutchouc, c’est-à-dire qu’on peut y enfiler un fil (fil métallique, fil mémoire, fil à pêche, Tigertail, etc.) et le couper de la longueur désirée. Il peut par exemple faire office de séparateur entre des billes enfilées sur un fil ou encore créer l’effet d’un cordon. S’il est enfilé sur du fil métallique, on peut lui donner des formes, sinon, il prend la forme plus ou moins souple d’un cordon.

TURQUOISE

La turquoise est une pierre ornementale opaque de couleur bleu vert, bleu ciel ou vert pomme. Il s’agit d’un phosphate hydraté de cuivre et d’aluminium. Ses tons de bleus sont attribués à la présence du cuivre, tandis que ses tons de verts sont attribués à la présence du fer. Son nom signifie « pierre de Turquie », car elle transitait commercialement à travers la Turquie à l’époque des croisades. C’est de cette pierre que la couleur turquoise (nuance de bleu) tient son nom. On appelle « turquoises matrix » les turquoises sillonnées de veines brunes, grises ou noires. La turquoise est souvent taillée en cabochon, en billes ou encore sculptée pour en faire des statuettes ou des objets décoratifs. Son exploitation est très ancienne et certains gisements sont épuisés. Elle est extraite de l’Iran depuis au moins 2000 ans. On retrouve aussi la turquoise dans les parures égyptiennes (première dynastie de pharaons) qui proviendraient des gisements du Sinaï exploités 4000 ans avant J.-C. et aujourd’hui épuisés. Elle provient entre autres de l’Iran, d’Afghanistan, d’Argentine, d’Australie, du Brésil, des États-Unis, de la Chine, du Mexique, d’Israël et de la Tanzanie. Il arrive que la turquoise ternisse ou change de couleur, un changement dû à la lumière, à la transpiration, aux huiles, aux cosmétiques ou à la perte de son humidité naturelle. On dit alors qu’elle est « morte ». Les turquoises poreuses sont stabilisées, c’est-à-dire qu’elles sont imprégnées de résine, de cire ou de matières plastiques afin de les consolider. Leur couleur peut aussi être améliorée à l’aide de colorants, de sels de cuivre, d’huile ou de paraffine. La turquoise reconstituée est faite de poudre de cette pierre agglomérée avec un plastique noir qui permet d’imiter la « turquoise matrix » parcourue de veinures brunes à noires. La magnésite, la calcédoine et la howlite se teignent facilement en bleu pour imiter la turquoise. Il existe aussi de nombreuses imitations : turquénite, néolite, néoturquoise, turquoise viennoise, verre, plastique, porcelaine, etc.